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COMMENT LES INGÉNIEURS DES SERVICES PUBLICS SE PRÉPARENT-ILS À LES ACCOMPAGNER ?
La principale préparation à cette mutation est l’intégration dans des réseaux professionnels ou des communautés de savoir comme l’AITF. L’AITF a été à l’origine ou soutient des structures en recherche et développement, ou des plateformes numériques comme l’IDRRIM ou Plantes et Cité. La formation continue doit pouvoir l’accompagner tout au long de sa carrière. L’accès à la formation doit se faire le plus facilement possible depuis son domicile ou son lieu de travail grâce au développement de la e-formation et la démocratisation des MOOC. Le CNFPT commence tout juste à mettre en place ces nouveaux outils et l’AITF soutient ces initiatives. Elle-même va proposer un nouveau site internet a n que l’accès au savoir accumulé par ses membres soit plus facile pour ses membres.
QUELLES SONT AUJOURD’HUI LES ÉVOLUTIONS OBSERVÉES OU PRESSENTIES DES MÉTIERS ET DES CARRIÈRES ? COMMENT SERONT IMPACTÉES LES FONCTIONS D’AUJOURD’HUI PAR L’ARRIVÉE MASSIVE DU NUMÉRIQUE DANS LES SERVICES PUBLICS ?
La transversalité devient le maître mot mais elle doit s’appuyer sur de solides connaissances métiers. L’ingénieur doit aussi être aujourd’hui en permanence connecté. Une nouvelle génération d’ingénieur est en train de naître : l’ingénieur 2.0.
Il doit développer aussi une capacité de dialogue avec les usagers qu’il doit intégrer dans son processus de production et de gestion du territoire. Par contre les dé s sont grands en matière de protection des données et de diffusion sur la totalité du territoire.
COMMENT L’AITF ACCOMPAGNE SES MEMBRES DANS CETTE MUTATION ?
L’AITF propose à ses membres une revue mensuelle, le Magazine de l’Ingénierie territoriale, qui donne une place importante aux expériences menées dans les territoires. Elle propose aussi depuis cette année un nouveau site internet, beaucoup plus convivial. Nous avons ouvert une page LinkedIn et une page Facebook. Les RNIP sont construites aujourd’hui autour d’un Comité scienti que en partenariat avec le CNFPT, le CEREMA, l’EIVP et l’AMF etc. Elles sont largement ouvertes au « monde extérieur » des ingénieurs territoriaux avec la présence d’élus, chercheurs, spécialistes administratifs, spécialistes des sciences sociales, d’entrepreneurs privés... Elle va se mettre, certes modestement, à produire ou promouvoir des MOOC.