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en même temps qu’il ouvre un champ d’interprétation interdisciplinaire pour le professionnel ;
• à assurer sa pertinence, sa véracité. La donnée peut manquer, être erronée, provenird’unesourcenon able(mise en commun de données météo de particuliers par exemple), il faut prendre
DES INTERVENTIONS PLUS SÛRES ET PLUS EFFICACES
« Être égoutier, c’est prendre des risques tous les jours», nous en sommes conscients. Les nouvelles technologies évoluent vite et en continu, nous proposant dès aujourd’hui et encore plus demain, des outils d’investigation plus compacts, moins lourds, plus maniables, moins onéreux, pouvant «remplacer» des interventions humaines. Les caméras mobiles, puis des drones assureront des visites d’ouvrages en évitant ainsi des prises de risques aux agents : visites en période pluvieuse, visites lors de conditions propices à la formation d’H2S... Les technologies se mettent au service de la sécurité.
en compte ces incertitudes dans le traitement de la donnée, et faire avec ;
• à respecter les libertés individuelles : loi informatique et liberté, la technologie et le digital permettent de connaître précisément des données très personnelles (« dis-moi ce que tu rejettes, je te dirai qui tu es ») ;
Grâce aux outils de mobilité couplés aux SIG, les interventions de terrain gagnent en ef cacité :
• Plus aisées à préparer, pour gérer les interventions, se localiser (visualiser la surface avec le plan des réseaux en surimpression), renseigner le compte- rendu de visite ( nie la ressaisie au bureau) : valorisons les tâches d’investigation et d’analyse ;
• Plus équipés, plus connectés, les agents peuvent mobiliser les expertises sur site, par exemple : soutien à distance du spécialiste en automatisme avec visualisation en temps réel de l’armoire, pour relancer rapidement une installation de pompage... la réalité augmentée entre dans nos stations de pompage.
Les observations de terrain deviennent des actions, ces nouvelles technologies permettent de raccourcir la prise de décision et le délai d’action. Ces évolutions doivent être corrélées avec une reconnaissance, voire une évolution des compétences. L’évolution des métiers est en marche.
DES EMPLOIS EN MUTATION
Des efforts d’équipement d’une part, de formation et de modi cation des méthodes d’autre part. La mutation vers le digital est plutôt bien accueillie par les agents : outils maîtrisés dans la sphère privée, leurs usages dans le quotidien professionnel s’intègrent progressivement. La répartition des tâches va évoluer, de nouvelles tâches apparaissent, d’autres vont disparaître :
• à prendre en compte les situations prioritaires, les risques majeurs et la gestion de crise en assainissement (inondations, pollutions majeures, explosions, attentats...).
+ DE NOUVELLES TECHNOLOGIES BOUSCULENT NOS PROFESSIONS
• Présurveillance du bon fonctionnement des réseaux par des capteurs donc moins de visites systématiques et ciblage des visites sur les sites problématiques ;
• Manipulation d’objets plus techniques : pilotage de drones, réalisation de bilans instantanés... ;
•Prise de décisions plus rapide sur site pour une réactivité dans l’action qui coïncide avec la tendance de la « génération numérique » (digital natives) de « tout obtenir tout de suite ».
A nombre équivalent, les nouvelles technologies ouvrent des perspectives vers une meilleure  abilité, une plus grande zone de couverture, une plus grande performance des réseaux.
DES COOPÉRATIONS MULTIPLES
Les tâches changent, les méthodes s’adaptent, le partage d’informations est possible, souhaitable et souhaité. Le recours aux plateformes collaboratives se démocratise, les ouvrages majeurs se conçoivent, se construisent et s’exploitent avec des plateformes intégratrices des plans et interventions. La modélisation des données des bâtiments (BIM - Building Information Modeling) s’installe dans les infrastructures autres que « pur bâtiment». Là encore, la mutation se fait, convaincant progressivement de l’intérêt de la coordination entre tous les interlocuteurs pour anticiper les points d’accroche, af ner les conceptions, mener des revues partagées entre client, maître d’œuvre, entreprise, voire usager. Le projet s’enrichit à chaque étape.


































































































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