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DE NOUVELLES FAÇONS DE COMMUNIQUER
Lorsque les interlocuteurs sont dispersés, le numérique raccourcit les distances. Le modèle de la réunion évolue avec plus de conférences téléphoniques, plus de visio. Réduction des coûts de déplacement, possibilité de mobiliser des intervenants sur des points spéci ques, ef cacité, partage de chiers, annotations communes... la réunion à distance présente de nombreux atouts. Elle impose une discipline supplémentaire à l’ensemble des participants : un devoir d’attention et de concentration. La Commission Assainissement de l’ASTEE promeut ces nouveaux moyens pour ses réunions plénières pour pro ter d’un maximum de participants.
ALORS
Nos métiers sont en mutation, le virage numérique est largement amorcé. C’est une nécessité vertueuse car source d’ef cacité pour la performance de nos systèmes d’assainissement, et source de valeur indéniable. Captons ce vent de possibles et d’opportunités, mutons avec ces nouvelles technologies et sachons nous laisser emporter... avec vigilance.
EVITER LES EXCÈS DU NUMÉRIQUE
Il ne s’agit pas de «virtualiser» nos métiers, nos relations : restons maîtres.
Les technologies mettent à disposition tant d’informations que nous pouvons zoomer sur des détails, et perdre la vue macroscopique adaptée. Ne plus raisonner à l’échelle adéquate, ni géographique, ni de temps, peut avoir des répercussions majeures. Même si la mesure est disponible à la seconde, son analyse à ce pas de temps n’apporte pas plus de pertinence. Ne perdons pas le sens pratique, pensons au fonctionnement global des installations, aux coûts d’engorgement des centres de stockage des données (data center).
Le numérique est un outil à notre service, il ne remplace pas l’analyse et l’action humaine.
La rapidité d’évolution des nouvelles technologies et matériel – une tablette se voit obsolète en six mois – impose d’évaluer la durabilité et le cycle de vie des solutions : Comment gérer cette fuite en avant ? Doit-on succomber aux dernières innovations dès leur mise sur le marché ? Comment s’assurer de la durabilité des moyens choisis tant pour le développement, que les équipements ? Comment assurer la compatibilité ascendante des solutions retenues ? Nos solutions seront-elles toujours obsolètes avant d’être amorties ?