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vie sont impactés par le numérique et il est extrêmement important que tous les citoyens aient les prérequis pour faire face à cette révolution numérique. Ensuite, une grande attention devra être portée aux relations interactives entre les
usagers et les opérationnels, les usagers devenant à la fois consommateurs et producteurs d’informations.
Il existe également des limites technologiques, et le développement du numérique appliqué aux services publics
doit se faire en douceur. Pour cela, nous devrons faire appel à tous les corps de métiers : informaticiens, hydrauliciens, chimistes des eaux, etc. Il faut travailler en «bonne intelligence» pour que la transition numérique soit une réussite !
*ESAIP : École Supérieure Angevine en Informatique et Productique
*ENSCR : Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Rennes
CONCLUSION : ÉVALUER ET DÉBATTRE
Le développement massif du numérique dans la gestion des services publics de l’eau, de l’assainissement et des déchets semble inéluctable et s’inscrit dans l’évolution actuelle de la société. Toutefois, ce changement pose de nombreuses questions, y compris à de jeunes professionnels pourtant déjà sensibilisés à ces sujets.
La légitimité et les opportunités offertes par le numérique doivent être interrogées de manière globale et scienti que pour nous aider à envisager les différentes
évolutions des services publics. Cette évaluation devrait se faire avec l’ensemble des acteurs concernés.
Ensuite, il serait souhaitable que le débat initié au niveau national sur le numérique se poursuive et soit étendu aux autres thématiques, services publics compris. Le développement du numérique touche chaque usager des services publics, chaque acteur. Il ne peut donc rester entre les mains des experts seulement, mais doit être maintenu sur la place (ou la toile !) publique.