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Les services de « smart water », un passionnant sujet de normalisation
AFNOR assure sa mission reconnue d’intérêt général en réunissant tous les professionnels ayant besoin de s’accorder sur des critères communs, écrits par leurs soins dans des normes d’application volontaire. Le premier chantier identi é dans le domaine des « smart water » concerne les services. Explications.
LES SERVICES « SMART » AU CŒUR DES PRÉOCCUPATIONS DES ACTEURS DE LA FILIÈRE EAU
Services d’alerte fuite, de détection de surconsommation, d’alerte sur les retours d’eau, de supervision des réseaux d’eau... Ces nouveaux services apparaissent aujourd’hui au cœur de la lière eau et ont tous pour point commun de faire appel aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). C’est pourquoi on parle de «smart water», ou de « gestion intelligente de l’eau », comme on parle de « smart cities » pour les villes durables ou de « smart grids » pour les réseaux électriques.
Le développement de ces nouveaux services implique de multiples acteurs de la lière eau : entreprises privées assurant la gestion des services d’eau et d’assainissement, collectivités territoriales,pouvoirspublics,fabricants de produits et d’équipements, entreprises du bâtiment et de la construction, acteurs du comptage intelligent, professionnels de l’ingénierie... sans oublier le béné ciaire nal de ces services : l’usager.
Mais il implique également d’autres acteurs plus généralistes, intervenant dans de multiples secteurs, et pas seulement la lière eau. Il s’agit des grands acteurs œuvrant dans le champ des NTIC et des objets connectés, mais aussi les développeurs de solutions industrielles globales classées sous le vocabulaire de « smart cities ».
Ce développement très rapide des NTIC appliquées à l’eau soulève de nombreuses questions pour les acteurs de la lière. Quelle interopérabilité des solutions proposées ? Quelle interopérabilité entre les différents services aux collectivités (eau, énergie...) ? Quel régime pour la propriété, la con dentialité et la fraîcheur des données ? Quel contrôle et quelle maîtrisedesdispositifssmart?Quelle place des services de smart water dans les offres industrielles globales de « smart cities » ?
Par Agnès Meur Richaume et Jean-Michel Remy, AFNOR